Rapport sur l’observation du parcours d'éducation culturelle et artistique dans les établissements scolaires de l'enseignement maternel (ordinaire et spécialisé) en FW-B - Observatoire des politiques culturelles
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Description
Ce document concerne le premier volet de l’offre soumise par l’Institut d’Administration Scolaire portant sur l’Observation du parcours d'éducation culturelle et artistique (le PECA) dans les établissements scolaires de l'enseignement maternel (ordinaire et spécialisé́) en FW-B et l’approfondissement d’un état des lieux du lien entre la culture et l’école en Fédération Wallonie-Bruxelles au niveau de l’enseignement maternel (ordinaire et spécialisé).
Cette étude s’inscrit dans la continuité de l’état des lieux quantitatif réalisé par l’OPC (2018). Elle fait partie d’un ensemble d’initiatives entreprises par la FW- B pour consolider et dynamiser les liens entre la culture, l’art et l’école, notamment au regard des nouvelles dispositions mises en œuvre dans le cadre du Pacte pour un Enseignement d’excellence.
Le but du premier volet est de récolter et de croiser le regard des acteurs de terrain issus du monde de l’éducation et du monde de la culture afin de cerner les enjeux rencontrés aujourd’hui par rapport à la mise en œuvre du PECA au niveau de l’enseignement maternel (ordinaire et spécialisé). L’INAS a été chargé de conduire ce volet ainsi qu’un deuxième volet relatif à l’évaluation de la grille de suivi PECA1 élaborée par un groupe de travail.
Compte-tenu des ambitions structurelles associées au PECA et de la nécessité de créer des liens entre les différents mondes, niveaux et acteurs, la méthodologie proposée dépasse les codes scientifiques usuels et s’ancre dans une approche participative, qui ne prend pas seulement en compte les avis des adultes, mais aussi ceux des enfants. La méthodologie que nous proposons est inspirée de « recherches engageant les voix du terrain dans le développement en éducation » (Lehtomäki et al., 2014), elle se fonde sur la méthode de focus group pour proposer des espaces de paroles (appelés ici consultations) aux différents groupes d’acteurs, pour ensuite ouvrir le dialogue autour des enjeux rencontrés par chacun et identifier des pistes d’actions.
Cette méthodologie a pour objectif d’accéder à une profonde compréhension culturelle et sociale qui pourrait également être utilisée par les participants pour agir sur et dans le système éducatif.
Nous engager dans cette étude nous a confronté à une première réalité de terrain : le PECA faisant ses premiers pas dans les écoles, les interlocuteurs scolaires n’étaient pas tous initiés à l’acronyme ou encore aux ambitions éducatives visées pour les élèves. Les consultations ont rassemblé divers acteurs parfois en grand nombre, parfois en comité restreint, toutefois dans chacune d’entre elles, nous avons pu apprécier la richesse des échanges à propos des initiatives culturelles et artistiques menées sur le terrain et en ce qui concerne les ambitions pour les Parcours d’éducation culturelle et artistique des élèves.
En premier lieu, le rapport apporte des repères conceptuels qui seront utiles à la compréhension et à la mise en perspective des propos recueillis lors des consultations. Ces repères jalonnent ainsi la première partie du rapport en dressant un bref historique de l’éducation culturelle et artistique en Fédération Wallonie-Bruxelles, puis en relevant les ambitions du PECA, notamment en ce qui concerne les parcours des élèves. Ici les chercheurs apportent des références bibliographiques qui contribuent à saisir le concept de parcours, ainsi que ses enjeux pour le développement individuel et collectif des élèves.
Le PECA est alors présenté comme une initiative de choix pour permettre à chacun d’ancrer sa construction identitaire dans un héritage culturel et historique issu de l’histoire de l’humanité et de la relation que nous entretenons avec le monde (au sens large : l'écosystème terrestre et ses espèces vivantes). Puis, les enjeux du PECA au niveau des politiques publiques sont mis en avant. Enfin, les différents éléments (systèmes, niveaux et acteurs) qui composent le PECA sont présentés ainsi que les ambitions pour les élèves, notamment à travers la mise en œuvre d’interventions de qualité.
Dans un deuxième temps, les aspects méthodologiques de l’étude sont présentés ainsi que les quatre axes de recherche élaborés à partir du cahier des charges (proposé par le comité d’accompagnement). Des précisions sont apportées sur les 150 personnes (dont 64 enfants) qui ont participé à l’étude bénévolement. Puis nous présentons le déroulement des consultations (pour chaque groupe d’acteurs), des méta consultations (entre représentants des différents groupes) et les étapes suivies pour traiter et analyser les données récoltées. Cette partie comprend également les impressions recueillies auprès des participants en fin d’étude à propos de la méthodologie utilisée.
Dans un troisième temps, les résultats des analyses sont présentés, axe par axe. Pour chaque axe, une synthèse des propos recueillis a été réalisée sous forme de carte mentale. Chaque sous-catégorie est décrite et détaillée, puis certaines questions sont approfondies grâce au contenu des méta-consultations. Des extraits de verbatims sont mis en exergue pour enrichir l’analyse.
Enfin, à la fin de chaque axe, une synthèse reprend les différents éléments de l’analyse qui permettent de répondre aux hypothèses énoncées pour chaque axe. Par souci de lisibilité, les analyses sont présentées et traitées un axe à la fois. Toutefois, dans le réel, ces différents axes et leurs catégories s’enchevêtrent et s’interconnectent pour créer une réalité complexe. Par ailleurs, cette réalité peut être abordée du point de vue de chaque acteur. C’est la richesse du croisement de ces perspectives que nous avons cherché à mettre en avant dans nos analyses.
Une fois l’ensemble des axes exposés, nous en reprenons les éléments essentiels dans la discussion et la conclusion. Cela nous permet d’envisager d’autres pistes de recherches qui viendront compléter, approfondir ou mettre en perspective le travail réalisé autour de ce premier volet de recherche.
Cette étude s’inscrit dans la continuité de l’état des lieux quantitatif réalisé par l’OPC (2018). Elle fait partie d’un ensemble d’initiatives entreprises par la FW- B pour consolider et dynamiser les liens entre la culture, l’art et l’école, notamment au regard des nouvelles dispositions mises en œuvre dans le cadre du Pacte pour un Enseignement d’excellence.
Le but du premier volet est de récolter et de croiser le regard des acteurs de terrain issus du monde de l’éducation et du monde de la culture afin de cerner les enjeux rencontrés aujourd’hui par rapport à la mise en œuvre du PECA au niveau de l’enseignement maternel (ordinaire et spécialisé). L’INAS a été chargé de conduire ce volet ainsi qu’un deuxième volet relatif à l’évaluation de la grille de suivi PECA1 élaborée par un groupe de travail.
Compte-tenu des ambitions structurelles associées au PECA et de la nécessité de créer des liens entre les différents mondes, niveaux et acteurs, la méthodologie proposée dépasse les codes scientifiques usuels et s’ancre dans une approche participative, qui ne prend pas seulement en compte les avis des adultes, mais aussi ceux des enfants. La méthodologie que nous proposons est inspirée de « recherches engageant les voix du terrain dans le développement en éducation » (Lehtomäki et al., 2014), elle se fonde sur la méthode de focus group pour proposer des espaces de paroles (appelés ici consultations) aux différents groupes d’acteurs, pour ensuite ouvrir le dialogue autour des enjeux rencontrés par chacun et identifier des pistes d’actions.
Cette méthodologie a pour objectif d’accéder à une profonde compréhension culturelle et sociale qui pourrait également être utilisée par les participants pour agir sur et dans le système éducatif.
Nous engager dans cette étude nous a confronté à une première réalité de terrain : le PECA faisant ses premiers pas dans les écoles, les interlocuteurs scolaires n’étaient pas tous initiés à l’acronyme ou encore aux ambitions éducatives visées pour les élèves. Les consultations ont rassemblé divers acteurs parfois en grand nombre, parfois en comité restreint, toutefois dans chacune d’entre elles, nous avons pu apprécier la richesse des échanges à propos des initiatives culturelles et artistiques menées sur le terrain et en ce qui concerne les ambitions pour les Parcours d’éducation culturelle et artistique des élèves.
En premier lieu, le rapport apporte des repères conceptuels qui seront utiles à la compréhension et à la mise en perspective des propos recueillis lors des consultations. Ces repères jalonnent ainsi la première partie du rapport en dressant un bref historique de l’éducation culturelle et artistique en Fédération Wallonie-Bruxelles, puis en relevant les ambitions du PECA, notamment en ce qui concerne les parcours des élèves. Ici les chercheurs apportent des références bibliographiques qui contribuent à saisir le concept de parcours, ainsi que ses enjeux pour le développement individuel et collectif des élèves.
Le PECA est alors présenté comme une initiative de choix pour permettre à chacun d’ancrer sa construction identitaire dans un héritage culturel et historique issu de l’histoire de l’humanité et de la relation que nous entretenons avec le monde (au sens large : l'écosystème terrestre et ses espèces vivantes). Puis, les enjeux du PECA au niveau des politiques publiques sont mis en avant. Enfin, les différents éléments (systèmes, niveaux et acteurs) qui composent le PECA sont présentés ainsi que les ambitions pour les élèves, notamment à travers la mise en œuvre d’interventions de qualité.
Dans un deuxième temps, les aspects méthodologiques de l’étude sont présentés ainsi que les quatre axes de recherche élaborés à partir du cahier des charges (proposé par le comité d’accompagnement). Des précisions sont apportées sur les 150 personnes (dont 64 enfants) qui ont participé à l’étude bénévolement. Puis nous présentons le déroulement des consultations (pour chaque groupe d’acteurs), des méta consultations (entre représentants des différents groupes) et les étapes suivies pour traiter et analyser les données récoltées. Cette partie comprend également les impressions recueillies auprès des participants en fin d’étude à propos de la méthodologie utilisée.
Dans un troisième temps, les résultats des analyses sont présentés, axe par axe. Pour chaque axe, une synthèse des propos recueillis a été réalisée sous forme de carte mentale. Chaque sous-catégorie est décrite et détaillée, puis certaines questions sont approfondies grâce au contenu des méta-consultations. Des extraits de verbatims sont mis en exergue pour enrichir l’analyse.
Enfin, à la fin de chaque axe, une synthèse reprend les différents éléments de l’analyse qui permettent de répondre aux hypothèses énoncées pour chaque axe. Par souci de lisibilité, les analyses sont présentées et traitées un axe à la fois. Toutefois, dans le réel, ces différents axes et leurs catégories s’enchevêtrent et s’interconnectent pour créer une réalité complexe. Par ailleurs, cette réalité peut être abordée du point de vue de chaque acteur. C’est la richesse du croisement de ces perspectives que nous avons cherché à mettre en avant dans nos analyses.
Une fois l’ensemble des axes exposés, nous en reprenons les éléments essentiels dans la discussion et la conclusion. Cela nous permet d’envisager d’autres pistes de recherches qui viendront compléter, approfondir ou mettre en perspective le travail réalisé autour de ce premier volet de recherche.