Le récit du référent culturel Labo, ce n'est pas un vain mot. Toutes les classes, de la 1re maternelle à la 6e primaire, sont entrées dans le projet et chacune a intégré la thématique par un aspect, par une discipiline, par une découverte.
Les points forts : projet pour toute l'école ; thématique (nature, plantes...) riche artistiquement et culturellement, cohérente avec la région ; chaque angle proposé par les artistes en classe était différent, offrant une facette sur ce vaste champ d'exploration.
Dans les ++++ : la motivation et la qualité des artistes qui ont donné corps au contenu de chaque atelier.
Les moments de mise en commun nous ont semblé essentiels pour permettre à chaque élève, chaque classe, chaque enseignant de se sentir partie prenante d'un projet d'ensemble. Mais chaque classe a travaillé sur une découverte autonome.
Le défi de la coordination était à la hauteur de l'ambition du projet : faire participer chaque classe, chacun des partenaires, de tenter de coordonner les sorties culturelles (muséobus, sortie jardin, visite HNDR etc.). On salue le travail des enseignants qui, en plus des moments de réunion plénière, se sont concertés et ont défini leur approche.
Les moments de rituels et le fil conducteur étudié en amont ont été importants pour ne pas se sentir éparpillés. Un planning a été balisé. Mais le gros du travail ensuite, de va-et-vient à l'agenda, s'est effectué entre l'artiste et la classe.
Les points faibles : ils sont à la hauteur de l'ambition du projet ; la difficulté voire la lourdeur de coordonnitaion, de la communication régulière, à travers autant de classes, d'approches différentes, d'activités et propositions d'ensemble ; le nécessaire saupoudrage des activités pour que chaque classe puisse bénéficier d'ateliers artistiques. Dans certaines classes, il n'en fallait pas plus ; dans d'autres, l'exploration aurait pu être approfondie. Cela a donné un côté un peu speed...
La mise en route du projet a été plus tardive que prévu à la rentrée : notre centre culturel, à la rentrée de septembre, était moins disponible à cause de ses activités de rentrée.

Mais que ces remarques ne fassent pas mentir le ressenti général : c'était une très heureuse expérience et cela a renfrocé les liens de tous (y compris ceux entre le CCRM et ses partenaires que sont le Musée et les artistes)

NOUS INTEGRONS en PIECES JOINTES QUELQUES RAPPORTS D'UN ANIMATEUR DU CCRM QUI A SUIVI DES PROJETS