ICET Herseaux-Dottignies - école secondaire
Notre feuille de route
En quelques mots, sans pression, cela peut être léger, cela peut être des listes à puces, des mots clés...
Pouvez-vous décrire votre vécu dans ce labo projet.
Nous ne voulons pas vous surcharger, mais simplement faire remonter des enseignements à la FWB en vue d'améliorer les processus du PECA, mettre en débat des questions centrales...
Attention de bien valider à chaque fois que vous entrez dans le formulaire
Compléter ou modifier la feuille de route
ICET MOUSCRON
L'ÉQUIPE LABO-PROJET
Le fonctionnent de l'équipe, les échanges d'informations, la prise des décisions, la communication...
La coconstruction du parcours en amont
Les réunions en amont n’ont pas réellement permis de coconstruire un parcours impliquant
l’ensemble des intervenants ; tout s’est soudainement précipité et rigidifié, avec un planning d’ateliers philo non connecté au reste des interventions, et des horaires contraignants.
L’interdisciplinarité du projet s’en est trouvée très réduite. Les liens entre le spectacle Liker, les ateliers philo, le théâtre et la visite du musée ont été plutôt ténus, même si le spectacle a permis de tirer les 1ers fils vers les questionnements les plus pertinents pour les jeunes. Et peut-être les jeunes ont-ils perçu une cohérence et une progression dans le parcours qu’ils ont vécu ? Leur poser directement la question serait intéressant.
Les réunions en amont n’ont pas réellement permis de coconstruire un parcours impliquant
l’ensemble des intervenants ; tout s’est soudainement précipité et rigidifié, avec un planning d’ateliers philo non connecté au reste des interventions, et des horaires contraignants.
L’interdisciplinarité du projet s’en est trouvée très réduite. Les liens entre le spectacle Liker, les ateliers philo, le théâtre et la visite du musée ont été plutôt ténus, même si le spectacle a permis de tirer les 1ers fils vers les questionnements les plus pertinents pour les jeunes. Et peut-être les jeunes ont-ils perçu une cohérence et une progression dans le parcours qu’ils ont vécu ? Leur poser directement la question serait intéressant.
L'ÉCOLE
Les besoins, les envies de l'école (éventuellement en lien avec le plan de pilotage)
L’ICET de Dottignies-Herseaux propose à environ 400 élèves, sur 2 implantations, un enseignement technique et professionnel à travers un nombre impressionnant d’options. A Dottignies, c'est « L’Ecole des sports » : judo, gym, natation, basket, et bien entendu le foot sont proposés aux élèves, littéralement absorbés, au-delà des cours, par leurs entraînements et compétitions. A Herseaux, l’élève peut notamment s’inscrire dans des filières telles que boucherie, charcuterie, traiteur, mécanicien/soudeur, travaux de bureaux, vente, maintenance PC, sanitaire, plomberie, couverture (toiture), etc.
Fidèle au slogan choisi par l’équipe éducative « Ton potentiel, notre essentiel », et bien que l’ambiance de l’école reste familiale, le savoir être et vivre ensemble, est, au quotidien, parfois assez difficile. Propos sexistes, loi du plus fort, préjugés filles/garçons, force est de constater que la réalité post-covid a engendré chez nos élèves un manque de repères important. Les normes de savoir-être en société, et à forcer Iori, dans l’école, sont devenues peau de chagrin. L’empathie, le consentement, la notion de propriété n’existent plus. Nous aimerions bénéficier du soutien d’opérateurs culturels qui aient envie de semer, dans notre école, des graines d’une réflexion éclairée, au service du savoir-être et vivre ensemble au quotidien.
Il nous semble que l’amélioration de notre climat scolaire, le retour à la conscience du collectif doit passer par la possibilité d’exprimer, de dire, voire -toutes propositions gardées-, de se dire. Ainsi donc, les outils tels que le théâtre-forum, les ateliers philo, les techniques artistiques favorisant l’expression symbolique des émotions sont les bienvenus. Nous ne sommes cependant fermés à aucune approche ou discipline artistique. Nos valeurs, vos univers et processus créatifs au service de « Leur potentiel, notre essentiel ». Avec un tout grand merci, déjà, de votre aide précieuse.
Fidèle au slogan choisi par l’équipe éducative « Ton potentiel, notre essentiel », et bien que l’ambiance de l’école reste familiale, le savoir être et vivre ensemble, est, au quotidien, parfois assez difficile. Propos sexistes, loi du plus fort, préjugés filles/garçons, force est de constater que la réalité post-covid a engendré chez nos élèves un manque de repères important. Les normes de savoir-être en société, et à forcer Iori, dans l’école, sont devenues peau de chagrin. L’empathie, le consentement, la notion de propriété n’existent plus. Nous aimerions bénéficier du soutien d’opérateurs culturels qui aient envie de semer, dans notre école, des graines d’une réflexion éclairée, au service du savoir-être et vivre ensemble au quotidien.
Il nous semble que l’amélioration de notre climat scolaire, le retour à la conscience du collectif doit passer par la possibilité d’exprimer, de dire, voire -toutes propositions gardées-, de se dire. Ainsi donc, les outils tels que le théâtre-forum, les ateliers philo, les techniques artistiques favorisant l’expression symbolique des émotions sont les bienvenus. Nous ne sommes cependant fermés à aucune approche ou discipline artistique. Nos valeurs, vos univers et processus créatifs au service de « Leur potentiel, notre essentiel ». Avec un tout grand merci, déjà, de votre aide précieuse.
L'AVENTURE-DÉCOUVERTE
Description de(s) aventure(s)-découverte(s) culturelle(s) artistique(s)
Deux approches envisagées :
Site de Dottignies
Nous sommes devant un problème de « fond ».
Le sport à haut niveau et son hypercompétitivité modifie les valeurs de ces élèves.
Un travail de fond est primordial pour réinstaurer les valeurs humaines.
Les ateliers philosophiques sont donc plus importants pour ce groupe
SUGGESTION : 4 ateliers philosophiques de 50 minutes suivis de 2 séances « théâtre » de 2x50 minutes.
Site d’Herseaux
Nous sommes devant un problème de forme.
Les valeurs sont là, les idées aussi mais l’expression fait défaut.
SUGGESTION : travail préalable en cours de « Philosophie et Citoyenneté », 3 séances de 2x50 minutes « théâtre » et un atelier philosophique de 2x50 minutes en synthèse.
Pour les deux groupes, le point d’orgue de leur PECA est la matinée au Musée : Visite encadrée durant laquelle les élèves seront divisés en 2 groupes : l’un en salle d’archives l’autre au sein du musée.
Les élèves seraient guidés pour un questionnement autour des stéréotypes et de l’égalité homme / femme.
Site de Dottignies
Nous sommes devant un problème de « fond ».
Le sport à haut niveau et son hypercompétitivité modifie les valeurs de ces élèves.
Un travail de fond est primordial pour réinstaurer les valeurs humaines.
Les ateliers philosophiques sont donc plus importants pour ce groupe
SUGGESTION : 4 ateliers philosophiques de 50 minutes suivis de 2 séances « théâtre » de 2x50 minutes.
Site d’Herseaux
Nous sommes devant un problème de forme.
Les valeurs sont là, les idées aussi mais l’expression fait défaut.
SUGGESTION : travail préalable en cours de « Philosophie et Citoyenneté », 3 séances de 2x50 minutes « théâtre » et un atelier philosophique de 2x50 minutes en synthèse.
Pour les deux groupes, le point d’orgue de leur PECA est la matinée au Musée : Visite encadrée durant laquelle les élèves seront divisés en 2 groupes : l’un en salle d’archives l’autre au sein du musée.
Les élèves seraient guidés pour un questionnement autour des stéréotypes et de l’égalité homme / femme.
- Le Musée a mis à disposition un espace pour qu’Ithac puisse mener un atelier en parallèle à la visite du musée.
- Chaque groupe a tourné dans les 3 ateliers durant la matinée soit +/- 45 mn par atelier
- Pour le groupe de Dottignies même principe, mais les ateliers seraient plus courts ( +/- 30 mn) de manière à faire un débriefing et une présentation collective des saynètes vers 11h
- spectacle Liker
Lister les partenaires impliqués
- ITHAC
- MUSEF
Calendrier - dates clés du projet
- 27 mars au 24 avril : ateliers phisophiques
- Visites au Musée de Folklore au mois de mai ; le 17, le 24 et le 31 mai (que des mercredi pour faciliter le déplacement des élèves avec le bus de l’Ecole des Sports)
Si des traces ou outils (pédagogiques) ont été réalisés, quels sont-ils ? (format, média, finalité)
Vidéos des saynettes
Lister les disciplines artistiques abordées
- Ateliers théâtre (saynettes, prise de parole, confiance en soi, impros)
- Poésie
Lister les matières scolaires abordées
- Philosophie
- Français
- Français
En quoi l'aventure-découverte y a répondu au besoin de l'école ? La valeur ajoutée des aventures-découvertes
-> révéler remarques misogynes => faire un travail dessus
VOS APPRENTISSAGES
Quelles ont été les plus grandes réussites dans le processus ? Vos pépites
Enseignants :
J’ai été surprise de la réflexion dont ont été capables les élèves de 3 ème lors des ateliers philosophiques. Cependant, le clivage garçons/ filles s’est fortement ressenti, une des filles a dû sortir en larmes, une autre s’est plainte de propos déplacés.
En sortant du 1er atelier théâtre un élève m’a dit : « C’est la meilleure journée de l’année, madame »
Grâce aux ateliers théâtre, les élèves ont pu s’exprimer différemment, ont tissé des liens entre eux, riches de cette expérience, certains élèves très discrets ont enfin pris la parole, se sont révélés. Une des classes qui étaient très difficile à gérer a trouvé une certaine sérénité et les filles de la classe ( 3 seulement) ont ri, se sont amusées et ont participé avec différents groupes de garçons.
La journée au musée du folklore a permis de clôturer cette année de façon variée, et dans l’ensemble, les élèves ont apprécié cette matinée.
J’ai été surprise de la réflexion dont ont été capables les élèves de 3 ème lors des ateliers philosophiques. Cependant, le clivage garçons/ filles s’est fortement ressenti, une des filles a dû sortir en larmes, une autre s’est plainte de propos déplacés.
En sortant du 1er atelier théâtre un élève m’a dit : « C’est la meilleure journée de l’année, madame »
Grâce aux ateliers théâtre, les élèves ont pu s’exprimer différemment, ont tissé des liens entre eux, riches de cette expérience, certains élèves très discrets ont enfin pris la parole, se sont révélés. Une des classes qui étaient très difficile à gérer a trouvé une certaine sérénité et les filles de la classe ( 3 seulement) ont ri, se sont amusées et ont participé avec différents groupes de garçons.
La journée au musée du folklore a permis de clôturer cette année de façon variée, et dans l’ensemble, les élèves ont apprécié cette matinée.
Faites-vous face à des choix difficiles ? Avez-vous eu des questions à trancher en matière de rémunération artistique, transports des élèves, gratuité, budget ...
Enseignants :
-Au niveau du projet, Mélanie et moi n’avons pas assisté à la pièce « Likez », pas vraiment de retour d’élèves encore moins des collègues.
-Certains collègues se sont manifestés pour adhérer au projet mais c’est loin d’être un ensemble. On se bloque à certains « récalcitrants » à toute activité.
-Au niveau du projet, Mélanie et moi n’avons pas assisté à la pièce « Likez », pas vraiment de retour d’élèves encore moins des collègues.
-Certains collègues se sont manifestés pour adhérer au projet mais c’est loin d’être un ensemble. On se bloque à certains « récalcitrants » à toute activité.
Quels sont les défis, les questions qui restent encore en suspend ?
1)
- Personnellement, je ne vois pas d’aboutissement concret au projet, ce n’est qu’une suite d’ateliers que l’on nous impose gentiment, mais où est l’intérêt des élèves mis à part qu’ils ont participé à des animations de culture artistique ? Que reste-t-il de l’appel de départ qui est le « mieux savoir vivre », le consentement, l’empathie… ?
2)
Les conditions d’animation
La salle était bien préparée en amont comme demandé.
Un grand merci à Solange pour sa présence son aide précieuse.
L’enchaînement des 3 ateliers sans pause est une gageure pour l’intervenant. Les élèves semblent soumis à une pression du temps les obligeant à détaler à chaque sonnerie voire 5 minutes avant pour pouvoir rejoindre le prochain cours. Difficile pour eux de rester bienveillant dans ce rythme infernal, ni de faire le lien entre les différentes interventions.
Certains élèves n’étaient pas présents au 1er atelier, d’autres au 2ème, ce qui n’a pas facilité la continuité entre les ateliers. Globalement le choix de faire le projet avec un maximum de classes et d’élèves est questionnable.
La participation des élèves
Globalement très bonne, avec des exceptions notables chez quelques garçons et surtout chez les filles qui se trouvaient en très nette minorité. La faible capacité de ces dernières à prendre la parole et à s’affirmer face à des gars en majorité très assurés a posé problème et devrait être un sujet de préoccupation pour l’école.
Les problématiques psychologiques de certain.e.s ont été un obstacle à leur libre expression. Des déblocages ont eu lieu mais pourraient nécessiter un suivi pour celles qui ont fini par oser parler mais s’en sont trouvé très ébranlées.
- Personnellement, je ne vois pas d’aboutissement concret au projet, ce n’est qu’une suite d’ateliers que l’on nous impose gentiment, mais où est l’intérêt des élèves mis à part qu’ils ont participé à des animations de culture artistique ? Que reste-t-il de l’appel de départ qui est le « mieux savoir vivre », le consentement, l’empathie… ?
2)
Les conditions d’animation
La salle était bien préparée en amont comme demandé.
Un grand merci à Solange pour sa présence son aide précieuse.
L’enchaînement des 3 ateliers sans pause est une gageure pour l’intervenant. Les élèves semblent soumis à une pression du temps les obligeant à détaler à chaque sonnerie voire 5 minutes avant pour pouvoir rejoindre le prochain cours. Difficile pour eux de rester bienveillant dans ce rythme infernal, ni de faire le lien entre les différentes interventions.
Certains élèves n’étaient pas présents au 1er atelier, d’autres au 2ème, ce qui n’a pas facilité la continuité entre les ateliers. Globalement le choix de faire le projet avec un maximum de classes et d’élèves est questionnable.
La participation des élèves
Globalement très bonne, avec des exceptions notables chez quelques garçons et surtout chez les filles qui se trouvaient en très nette minorité. La faible capacité de ces dernières à prendre la parole et à s’affirmer face à des gars en majorité très assurés a posé problème et devrait être un sujet de préoccupation pour l’école.
Les problématiques psychologiques de certain.e.s ont été un obstacle à leur libre expression. Des déblocages ont eu lieu mais pourraient nécessiter un suivi pour celles qui ont fini par oser parler mais s’en sont trouvé très ébranlées.
Quels sont les enseignements que vous tirez de cette collaboration ?
1)
- La gestion du temps, le projet débute tard dans l’année scolaire et faire coïncider les différents calendriers nous amène tard dans l’année, trop proche des examens. Il faudrait débuter un tel projet en novembre.
- Un bilan mitigé de cet essai :il y aurait des modifications à apporter pour la reproduire, créer à mon sens, dès le départ une équipe d’au moins 6 personnes, tout à reposer en interne sur les épaules de Mathieu et de moi-même, et c’est un projet chronophage tant au niveau de l’organisation interne que du temps de préparation en amont et du retour à gérer si l’on veut être complet.
2)
Quel impact ces ateliers de discussion philo sur le parcours global du projet et sur les élèves ?
Je n’ai personnellement pas eu le temps d’intégrer un temps de feedback des jeunes à la fin des ateliers. Les nombreuses prises de paroles d’un grand nombre, les rires, les pleurs aussi, montrent sans doute que les ateliers ne sont pas restés sans effet.
Les discussions permises par ces ateliers ont révélé le besoin d’aborder et traiter des questions de fond comme :
- le rapport filles/garçons et la place des femmes dans l’école et la société (peut-être y a-t-il un travail à faire avec les filles uniquement?)
- la notion de respect : respect de soi / respect des autres ; quelles sont les conditions qui favorisent le respect (l’écoute, la prise en compte de la parole, la propreté des lieux...)
- la relation au temps : courir après quoi, pour quoi...
- La gestion du temps, le projet débute tard dans l’année scolaire et faire coïncider les différents calendriers nous amène tard dans l’année, trop proche des examens. Il faudrait débuter un tel projet en novembre.
- Un bilan mitigé de cet essai :il y aurait des modifications à apporter pour la reproduire, créer à mon sens, dès le départ une équipe d’au moins 6 personnes, tout à reposer en interne sur les épaules de Mathieu et de moi-même, et c’est un projet chronophage tant au niveau de l’organisation interne que du temps de préparation en amont et du retour à gérer si l’on veut être complet.
2)
Quel impact ces ateliers de discussion philo sur le parcours global du projet et sur les élèves ?
Je n’ai personnellement pas eu le temps d’intégrer un temps de feedback des jeunes à la fin des ateliers. Les nombreuses prises de paroles d’un grand nombre, les rires, les pleurs aussi, montrent sans doute que les ateliers ne sont pas restés sans effet.
Les discussions permises par ces ateliers ont révélé le besoin d’aborder et traiter des questions de fond comme :
- le rapport filles/garçons et la place des femmes dans l’école et la société (peut-être y a-t-il un travail à faire avec les filles uniquement?)
- la notion de respect : respect de soi / respect des autres ; quelles sont les conditions qui favorisent le respect (l’écoute, la prise en compte de la parole, la propreté des lieux...)
- la relation au temps : courir après quoi, pour quoi...